J'aime être ébloui.
J'aime mes sens, Quand ils saturent. J'aime le monde, Le monde brûlant, Le monde qui Me légitime, le monde Inintelligible, ce monde Accablant qui Me nidifie Dans le ridicule Et l'insignifiance. J'aime la lumière, La lumière Des zéniths multipliés, quand Elle me baigne De ses maternités. J'aime ce vide plein De mémoires d'orgasmiques De paix Et de désirs où les objets Sont rendus invisibles où Le désir, isolé, est devenu La nudité mentale La nudité portée À ma condition Sauvage Enfin Déshumanisé.